une occasion pour évaluer tes compétences, organisées selon les domaines des sciences appliquées : pour compléter ou optimiser vos compétences. Elle constitue la solution durable aux besoins réels du monde scientifique..
Les difficultés, les incompréhensions issues des erreurs en enseignement et en
apprentissage présentent un défi majeur pour les professeur(e)s.
Elles sont des éléments intimement liés et découverts le plus souvent par l’évaluation formative des
apprentissages, qu’elle-même servant à des fins de régulation, de diagnostic, de suivi et de
renforcement des apprentissages.
Cependant, plusieurs recherches (Allal, 1992; Bélair, 1993 ; Jorro, 2000 ; Kazadi, 1997 ; Kazadi, 2004)
montrent d’une part, que l’évaluation formative des apprentissages apparaît difficile à mettre en
pratique par les professeur(e)s et qu’elle n’est pas ou peu actualisée dans l’enseignement supérieur et
universitaire.
D’autre part, des études (Allal et al. 1999 ; Altet, 2002 ; Beckers, 2002) montrent qu’il y a un écart
entre le discours sur l’évaluation formative et les pratiques menées en place dans ces milieux.
De ce fait, il sera pratiquement impossible de situer les difficultés et les incompréhensions en
apprentissage des sciences appliquées sans un bon outil pour l’évaluation formative des
apprentissages.
Cherchant à comprendre les difficultés des professeur(e)s les difficultés dans la mise en pratique de
l’évaluation formative et surtout de réfléchir sur cet écart qui existe entre le discours et les
pratiques sur l’évaluation formative en statistique, notre recherche a pour but d’explorer les pratiques
des professeurs de statistique dans les Instituts Supérieurs de Statistique à l’égard de l’évaluation
formative en statistique et les principes d’action qui les guident dans leurs pratiques
Une étude des cas multiples sera menée auprès de dix professeur(e)s de statistique de l’Institut
Supérieur de Statistique de Kinshasa (ISS-Kin), notre site de recherche.
La recherche s’inscrit dans un paradigme interprétatif, et vise à mieux comprendre le sens que l’acteur,
ici le professeur(e) de statistique, donne à l’évaluation formative en contexte.
Du point de vue méthodologique, la recherche initiera d’abord une pré-expérimentation auprès d’un(e)
professeur(e) des sciences appliquées, sous forme d’observation dans ses cours en vue de nous
familiariser avec le milieu universitaire et l’ensemble évaluatif de l’ISS-Kinshasa.
L’observation sera faite en deux temps.
Le premier temps sera consacré au repérage des faits
potentiels à l’évaluation formative et à l’exploration qui en sera faite par le professeur.
Dans
un deuxième temps, cette observation sera suivie d’un retour sur les faits d’évaluation formative par
les biais d’un entretien, afin d’expliciter les principes sous-jacents qui guident le professeur(e) dans
cette évaluation.
Fort de cette pré-expérimentation, notre choix méthodologique sera orienté d’une part vers une
observation intensive (dix cours successifs), systématique et non partisante de dix professeurs de
statistique; et d’autre part, vers des entretiens semi-structurés individuels avec chacun des
professeurs, après l’observation.
Difficulties, misunderstandings resulting from errors in teaching and learning
present a major challenge for teachers.
They are elements that are intimately linked and most
often discovered through the formative assessment of learning, which itself serves for the purposes of
regulation, diagnosis, monitoring and reinforcement of learning.
However, several studies (Allal,
1992; Bélair, 1993; Jorro, 2000; Kazadi, 1997; Kazadi, 2004) show on the one hand that the formative
evaluation of learning appears difficult to put into practice by teachers s and that it is not or little
updated in higher and university education.
On the other hand, studies (Allal et al., 1999; Altet,
2002; Beckers, 2002) show that there is a gap between the discourse on formative assessment and the
practices implemented in these settings.
As a result, it will be practically impossible to situate the difficulties and misunderstandings in
learning applied sciences without a good tool for the formative evaluation of learning.
Seeking to understand the difficulties of teachers, the difficulties in putting formative assessment
into practice and above all to reflect on this gap that exists between the discourse and practices on
formative assessment in statistics, our research aims to purpose of exploring the practices of
professors of statistics in Higher Institutes of Statistics with regard to formative evaluation in
statistics and the principles of action that guide them in their practices
A study of multiple cases will be conducted with ten professors of statistics from the Higher Institute
of Statistics of Kinshasa (ISS-Kin), our research site.
The research is part of an interpretative paradigm, and aims to better understand the meaning that the
actor, here the professor of statistics, gives to formative assessment in context.
From the methodological point of view, the research will first initiate a pre-experiment with a
professor of applied sciences, in the form of observation in his or her courses in order to familiarize
us with the university environment and the evaluative set of the ISS-Kinshasa.
The observation will be made in two stages.
The first phase will be devoted to the identification
of potential facts for the formative evaluation and the exploration that will be made by the
teacher.
In a second step, this observation will be followed by a return to the facts of formative
evaluation through an interview, in order to explain the underlying principles that guide the teacher in
this evaluation.
On the strength of this pre-experiment, our methodological choice will be oriented on the one hand
towards an intensive observation (ten successive courses), systematic and non-partisan of ten professors
of statistics; and on the other hand, towards individual semi-structured interviews with each of the
teachers, after the observation.
Mots clés : Enjeux pédagogiques, Sciences appliquées, Evaluation formative, Enseignement-Apprentissage, ESU, TIC, LMD.
Durant ces dernières décennies, le système éducatif, au niveau de
l’Enseignement Supérieur et Universitaire
en République Démocratique du Congo, laisse à désirer puisque les enseignants éprouvent beaucoup de
difficultés
et vivent des incompréhensions issues des erreurs en enseignement et en apprentissage.
Ces difficultés et incompréhensions constituent un défi majeur à relever pour espérer
répondre aux normes internationales de l’Enseignement Supérieur et Universitaire.
Ces erreurs en enseignement et en apprentissage sont liées et découvertes le plus souvent par
l’évaluation formative des apprentissages.
Cependant, plusieurs recherches (Allal, 1992; Jorro, 2000 ; Kazadi, 2004) montrent d’une part, que
l’évaluation formative des apprentissages apparaît difficile
à mettre en pratique par les enseignants et qu’elle n’est pas ou peu actualisée dans l’Enseignement
Supérieur et Universitaire
(Allal et al., 1999 ; Altet, 2002 ; Beckers, 2000). D’autre part, des études (Allal et al., 1999 ;
Beckers, 2000) montrent qu’il y a un écart entre le discours sur l’évaluation
formative et les pratiques menées sur terrain. Il ressort une impossibilité de situer les difficultés et
les incompréhensions en apprentissage de toutes les disciplines et
en particulier des sciences appliquées sans outils d’évaluation formative des apprentissages.
Selon (Bélair, 1993), l’évaluation formative désigne les évaluations interactives fréquentes des progrès
et des acquis des apprenants
afin d’identifier les besoins et d’ajuster l’enseignement en conséquence. Les enseignants qui utilisent
des méthodes et des techniques
d’évaluation formative sont ainsi mieux préparés pour répondre à la diversité des besoins des apprenants
– en différenciant et en adaptant
leur pédagogie pour améliorer le niveau des apprenants et l’équité des résultats.
La généralisation de cette pratique se heurte toutefois à d’importants obstacles, notamment les tensions
perçues entre les évaluations
formatives intervenant en classe et les tests sommatifs à forte visibilité destinés à amener les
établissements, à répondre aux résultats des étudiants, ainsi qu’un manque de
cohérence entre les démarches d’évaluation des systèmes, des établissements et des classes.
Les principes de l’évaluation formative peuvent être appliqués au niveau des établissements et des
politiques
pour déterminer les domaines à améliorer et promouvoir une culture efficace et constructive de
l’évaluation à tous
les niveaux des systèmes éducatifs. Un recours plus fréquent à l’évaluation formative dans l’ensemble
des systèmes peut
aider les parties prenantes à surmonter les obstacles à sa diffusion dans les classes.
C’est ainsi que l’évolution technologique et les approches méthodologiques actuelles, nécessitent une
révision de système
d’évaluation formative actuel dans toutes les sciences en général, et surtout en sciences appliquées en
particulier.
Dans cette dernière partie de notre recherche, nous présentons de manière
synthétique l’ensemble d’informations développées
dans les parties précédentes. Il convient, dans un premier temps, de faire un rappel de certains éléments
principaux,
tels que les objectifs, les questions spécifiques de recherche, la méthodologie.
Dans un second temps, nous énumérons, en les précisant, les différentes implications de politiques issues
des résultats
de cette recherche. Dans un troisième temps, nous présentons l’application informatique développée pour
des évaluations objectives dans les cours des sciences appliquées,
spécialement à l’ISS/KIN basée sur l’approche par compétence.
Ce travail s’est bâti autour des concepts théoriques décrivant l’apprentissage, les erreurs, les
évaluations, l’enseignement et le cadre institutionnel…
Ces concepts se sont inscrits dans des cadres d’analyses précis, les plus importants étant
l’analyse des pratiques actuelles dans le processus des évaluations formatives au niveau de notre système
d’enseignement.
La méthodologie étant bâtie autour de ces concepts et la définition de ces modèles d’analyse, les
instruments de collectes de l’information ont également été élaborés sur
la base de la définition de ces principaux concepts en rapport direct avec la littérature empirique
explorée à cet effet.
La recherche adoptée est celle qui permet d’améliorer les systèmes d’évaluation formative de
l’apprentissage pour faciliter les différents acteurs une convergence d’opinion.
La stratégie d’analyse des données s’est construite autour des approches descriptive et analytique,
notamment par l’utilisation de la psychométrie que nous qualifions aussi indifféremment d’économétrie
des variables dépendantes qualitatives à cause des grandes similarités de ces deux méthodes
d’analyse.
L’évaluation des compétences technologiques sur l’utilisation des outils TIC
des enseignants des cours des sciences appliquées au sein de l’ISS/KIN recourant dans leurs pratiques
d’enseignement a
permis d’une part de dresser les usages faits par les enseignants des différentes applications des TIC. En
effet,
les usages les plus répandus des applications des TIC par ces enseignants sont les logiciels de
bureautique et
les logiciels de courrier électronique et de navigation dans Internet. Les principales raisons avancées
dans l’utilisation de
ces logiciels par ces enseignants sont la préparation des notes de cours et la conception de diapositives
de présentation.
Avec l’opérationnalisation du système LMD qui est donc une opportunité d’ouverture pour les étudiants et
enseignement de la RDC,
en même temps qu’il est l’occasion d’une meilleure articulation entre l’offre de formation et les besoins
en compétences
professionnelles, la plateforme que nous mettons en place permet un suivi autonome et personnalisé tant au
niveau des étudiants que des enseignants.
Le système LMD étant basé sur les compétences, le logiciel développé dans cette thèse se focalise sur un
système d’évaluation formative basée sur les compétences.
Cela pourra aussi servir au développement des compétences de l’utilisation des outils TIC par les
différents acteurs.
Les enseignants utilisent plusieurs logiciels à la fois et reconnaissent l’importance de ces applications
informatiques pour leurs tâches pédagogiques et de recherche,
mais leur degré de maîtrise sur certaines de ces applications reste à des niveaux très bas.
C’est le cas des logiciels de présentation, des tableurs, des logiciels d’édition de pages Web qui se sont
révélés êtres les moins maîtrisés. C’est donc dire que les compétences informatiques de ces enseignants
par rapport
à ces applications spécifiques doivent être relevées pour favoriser une utilisation optimale de ces
applications technologiques.
Quant à la pratique des évaluations dans leur diversité, l’utilisation des applications informatiques est
en vigueur
juste au niveau des listes des étudiants et la transcription des côtes. Les enseignants ont présenté des
niveaux de
maîtrise moyens sur l’utilisation du tableur pour le calcul des moyennes de côtes annuelles. Ils ont admis
qu’il n’existe
aucune application permettant d’évaluer
les apprentissages de manière générale au niveau de nos institutions d’enseignement supérieur jusqu’à
présent.
Les résultats de ces analyses nous ont poussé de mettre en place une application informatique qui va
servir en premier
les enseignants des cours des sciences appliquées à l’ISS/KIN, ensuite ceux d’autres disciplines, enfin
les enseignants de différentes institutions d’enseignement supérieur en République démocratique du Congo.
18, Av. EMEKE Q. Abattoir C. MASINA
KINSHASA – REP. DEM. DU CONGO
(+243) 818880113 - (+243)992719055
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